Un ensemble unique par son ampleur, sa variété, la qualité des grandes mais aussi des petites constructions, mis en valeur par un cadre arboré, des points de vue, un relief de dunes.
Dans tous les quartiers...

L'Aiguillon




Un quartier plein de charme avec des noms qui évoquent la mer : Rue de la Pêcherie, des Cordiers, des Marins, etc.
Des grandes villas face au Bassin : Les Courlis, Pepita, Miramar, une nuée de belles « arcachonnaises » : Gravette, Jeanne-Marie, 26 bd de la Plage, des construction traditionnelles en bois : Plek

La Ville d’Automne





L’urbanisme précurseur d’Adalbert Deganne, un ensemble remarquable de grandes et de petites villas : Les Bleuets, Jac-Gui, Fantaisie, Djenane, Camille Marcel
L’architecture et le passé maritime de Saint Elme, la villa en ciment armé : Les Ruines

Eyrac




Arcachon est née là vers 1820, avec l’apparition des bains de mer. En façade, des villas prestigieuses, originales : Saint Christau, Constantine, Salesse.
Sur la dune de Pontac, des villas variées : Roxane

La Ville d’Été










Un quartier qui vous surprendra si vous regardez autour de vous Les monuments témoins de l’histoire d’Arcachon : Le château Deganne, La gare – Notre Dame. Encore une multitude de villas et d’immeubles intéressants dans toutes les rues : Hamlet, la villa de fer – 17 av. du Général de Gaulle – 13 rue Léo Neveu. Un front de mer qui conserve des constructions chargées d’histoire : Le Grand Hôtel – Saint Yves – L’Alma. Mêmes les magasins : Félix Potin

La Ville de Printemps



Elle porte aussi la marque d’Adalbert Deganne. Les superbes villas de l’avenue Sainte Marie : Saint Louis et celles du Front de mer : Moby Dick, Les Genets

Pereire



Dans le cadre végétal du Parc Pereire, des villas contemporaines que le temps jugera : 9 allée des Sternes, Ginkgo biloba, avenue des Goélands

Les Abatilles








Près de la source des Abatilles, un quartier construit tout au long du 20ème siècle autour de la dune des Abatilles, les plus beaux paysages d’Arcachon : à travers les arbres, La promenade Robert Fleury ; des villas au milieu des arbres : La Franche-Comté, Volubilis. Un ensemble régionaliste signé de grands architectes : La Dune – Beau Séjour. Des témoins de la recherche architecturale du 20ème siècle : La Cardinale – Roma

Le Moulleau






Face à son rival du Cap Ferret, il est toujours à la mode, de bon ton. A voir d’en bas mais aussi d’en haut : Notre Dame des Passes ; une grande variété de villas : Sylva, La Maison Blanche, Saint Gilles, Kypris. Les petites sont aussi belles : Elyse

Et la Ville d’Hiver





Une des plus belles opérations d’urbanisme et de marketing du 19ème siècle : des centaines de villas de rêve dans les allées sinueuses d’un jardin anglais : – Cyrnos – Toledo – L’observatoire Sainte Cécile – Vincenette – Stella
Une grande variété de styles
Au 19ème siècle, l’éclectisme permet à chacun de choisir ce qu’il estime bien pour lui. Quelques exemples :


L’air de la forêt de résineux est excellent pour la santé. C’est connu pour la Suisse, c’est vrai aussi à Arcachon. Les bois découpés, en plus de l’aspect décoratif, véhiculaient ce message publicitaire.

Une architecture de ville apparait grâce aux matériaux fabriqués industriellement : pierre de taille sciée, décoration en pierre reconstituée, garde corps en fonte moulée, etc.. et à la formation très classique des architectes par l’Académie et l’Ecole des Beaux Arts : symétrie et inspiration gréco-romaine sont fondamentales.

Inspiré des maisons nordiques, une ossature de bois et des murs extérieurs à clins. Sylva , qui a plus d’un siècle est en parfait état.

Des plans sur catalogue, des matériaux industriels, des épis de faîtage : un beau succès de la Mer du Nord à la méditerranée en passant par la région parisienne et la côte Atlantique.

Au début du 20ème siècle, en réaction contre la vie citadine, se dessine un retour vers la maison rurale et les matériaux régionaux. En Aquitaine, les styles néo-basque ou néo-landais, réunis sous le terme de basco-landais, avec des pans de bois et des volets peints, des grandes toitures, se développe et inspirera plus tard de nombreuses résidences secondaires.

Le 19ème siècle a redécouvert le Moyen Age. La tourelle en est le symbole, mais avoir sa tourelle, c’est aussi être un peu chatelain.

Les admirateurs de Versailles et du « Grand siècle » se sont souvent construits des « pavillons nobles » caractérisés par des murs couronnés d’une balustrade surmontée de statues ou de vasques.

Après les fantaisies du 19ème siècle et de l’Art Nouveau, la recherche d’une architecture plus sobre, dont les ornements sont fondés sur la géométrie, utilise des colonnes stylisées, des fenêtre à pans coupés, des grilles de fer forgé. C’est l’Art Déco.